Ceci est le dernier dessin d'une série réalisée d'après la fontaine des quatre fleuves visible sur la Piazza Navona à Rome.
Les sculptures de cette fontaine célébrissime sont l'oeuvre du Bernin (Bernini) que l'ont surnomma le second Michel-Ange.
Mais, revenons au point de départ...
Je suis parti à Rome avec pour but de voir la chapelle Sixtine et les fresques de Raphaël dans les appartements de Jules II. J'ai commencé à m'intéresser aux techniques anciennes de dessin et à la façon de dessiner de Michel-Ange en 2010, cela faisait donc 6 ans que je prévoyais de voir la Sixtine, mais je n'étais pas pressé pour autant, ce voyage à Rome est venu tout naturellement quand l'occasion s'en est présentée.
Avant mon départ pour Rome, j'avais commencé ce travail de remembrement des études de Michel-Ange pour la crucifixion d'Haman en un seul dessin. Pas seulement parce que je savais que je partais à Rome.
C'était aussi une façon de revenir au style du maître en évitant d'utiliser le crayon blanc comme je le faisais habituellement.
Pour ce dessin, j'ai enfin compris, que, pour les zones claires, Michel-Ange ne dessine pas, mais les laisse en réserve. Michel-Ange n'utilise le crayon blanc que pour les rehauts. Ce sont plutôt des points ou de très petites zones. Il n'y a pas encore de grandes zones dessinées au crayon blanc comme ce sera le cas pour Watteau (deux crayons) ou Boucher (trois crayons).
J'ai enfin compris aussi, qu'un des charmes du dessin de Michel-Ange, est le recours aux hachures utilisant des lignes parallèles. J'ai pris donc soin de dessiner toutes les zones sombres au sépia en m'évertuant à n'utiliser que des diagonales formant un angle de 45° avec les bords de la feuille.
Une des grandes satisfactions que m'a procuré ce dessin est de l'avoir commencé avant de partir à Rome, et de l'avoir fini à Rome après avoir vu la chapelle Sixtine.
Nous avons très bien été reçus à Rome. Nos hôtesses furent charmantes et attentionnées. L'appartement à la lisière de la partie animée du Trastevere, au delà de nos espérances. Il y avait là, un livre d'or où se succédaient les messages de remerciements de groupes d'amis, de couples et de familles dans toutes les langues. Aussi, je me mis dans l'idée d'y contribuer en y laissant un dessin à la craie.
Le dernier jour du séjour, donc, de bon matin, armé d'un sépia, je couvre une des pages du livre d'or de ce dessin de la statue du Gange par Bernini. On aperçoit, légèrement esquissée, celle du Danube à gauche.
Je travaille vite, l'avion décolle à 20 h 45 et il nous reste à voir la basilique Saint Pierre et, le Moïse de Michel-Ange, situé au centre de Rome dans la basilique Saint-Pierre-aux-Liens.
Cette obligation de travailler vite a donné au dessin un style léger et aéré qui m'a beaucoup plu. J'ai pris une mauvaise photo de l'oeuvre en souvenir et dans l'espoir de pouvoir l'ajouter à mes galeries.
Finalement, je suis content de cette mauvaise photo et de la façon dont j'ai pu la récupérer grâce aux outils numériques de retouche (Gimp2 et outils en ligne de Google).
Je m'aperçois que la copie des dessins de Michel-Ange pour la crucifixion d'Haman a porté ses fruits. De larges zones blanches sont laissées en réserve, les zones sombres, quant à elles, sont traitées au moyen de hachures parallèles...
Je redécouvre aussi le plaisir de travailler sur une simple feuille blanche avec un seul crayon. une grande satisfaction naît de cette économie de moyen : less is more !
De retour à Paris, je reprends ce sujet en le travaillant davantage. J'étais quand même resté sur ma faim.
Comme souvent en dessin, intervient un heureux accident. J'avais acheté, dans l'espoir de l'essayer un jour, une sanguine Conté Médicis. La peinture qui recouvre le crayon est presque de la même couleur que celle utilisée pour le sépia. Je me suis donc trompé. J'ai commencé le dessin à la sanguine Médicis en pensant utiliser un sépia.
Les sculptures de cette fontaine célébrissime sont l'oeuvre du Bernin (Bernini) que l'ont surnomma le second Michel-Ange.
Mais, revenons au point de départ...
Je suis parti à Rome avec pour but de voir la chapelle Sixtine et les fresques de Raphaël dans les appartements de Jules II. J'ai commencé à m'intéresser aux techniques anciennes de dessin et à la façon de dessiner de Michel-Ange en 2010, cela faisait donc 6 ans que je prévoyais de voir la Sixtine, mais je n'étais pas pressé pour autant, ce voyage à Rome est venu tout naturellement quand l'occasion s'en est présentée.
Avant mon départ pour Rome, j'avais commencé ce travail de remembrement des études de Michel-Ange pour la crucifixion d'Haman en un seul dessin. Pas seulement parce que je savais que je partais à Rome.
C'était aussi une façon de revenir au style du maître en évitant d'utiliser le crayon blanc comme je le faisais habituellement.
Pour ce dessin, j'ai enfin compris, que, pour les zones claires, Michel-Ange ne dessine pas, mais les laisse en réserve. Michel-Ange n'utilise le crayon blanc que pour les rehauts. Ce sont plutôt des points ou de très petites zones. Il n'y a pas encore de grandes zones dessinées au crayon blanc comme ce sera le cas pour Watteau (deux crayons) ou Boucher (trois crayons).
J'ai enfin compris aussi, qu'un des charmes du dessin de Michel-Ange, est le recours aux hachures utilisant des lignes parallèles. J'ai pris donc soin de dessiner toutes les zones sombres au sépia en m'évertuant à n'utiliser que des diagonales formant un angle de 45° avec les bords de la feuille.
Une des grandes satisfactions que m'a procuré ce dessin est de l'avoir commencé avant de partir à Rome, et de l'avoir fini à Rome après avoir vu la chapelle Sixtine.
Nous avons très bien été reçus à Rome. Nos hôtesses furent charmantes et attentionnées. L'appartement à la lisière de la partie animée du Trastevere, au delà de nos espérances. Il y avait là, un livre d'or où se succédaient les messages de remerciements de groupes d'amis, de couples et de familles dans toutes les langues. Aussi, je me mis dans l'idée d'y contribuer en y laissant un dessin à la craie.
Le dernier jour du séjour, donc, de bon matin, armé d'un sépia, je couvre une des pages du livre d'or de ce dessin de la statue du Gange par Bernini. On aperçoit, légèrement esquissée, celle du Danube à gauche.
Je travaille vite, l'avion décolle à 20 h 45 et il nous reste à voir la basilique Saint Pierre et, le Moïse de Michel-Ange, situé au centre de Rome dans la basilique Saint-Pierre-aux-Liens.
Cette obligation de travailler vite a donné au dessin un style léger et aéré qui m'a beaucoup plu. J'ai pris une mauvaise photo de l'oeuvre en souvenir et dans l'espoir de pouvoir l'ajouter à mes galeries.
Finalement, je suis content de cette mauvaise photo et de la façon dont j'ai pu la récupérer grâce aux outils numériques de retouche (Gimp2 et outils en ligne de Google).
Je m'aperçois que la copie des dessins de Michel-Ange pour la crucifixion d'Haman a porté ses fruits. De larges zones blanches sont laissées en réserve, les zones sombres, quant à elles, sont traitées au moyen de hachures parallèles...
Je redécouvre aussi le plaisir de travailler sur une simple feuille blanche avec un seul crayon. une grande satisfaction naît de cette économie de moyen : less is more !
De retour à Paris, je reprends ce sujet en le travaillant davantage. J'étais quand même resté sur ma faim.
Comme souvent en dessin, intervient un heureux accident. J'avais acheté, dans l'espoir de l'essayer un jour, une sanguine Conté Médicis. La peinture qui recouvre le crayon est presque de la même couleur que celle utilisée pour le sépia. Je me suis donc trompé. J'ai commencé le dessin à la sanguine Médicis en pensant utiliser un sépia.
J'ai bien aimé la sanguine Médicis. Moins rouge, plus sombre que la sanguine, donc plus facile à numériser (les rouges crus de la sanguine ont tendance à être trop saturés sur les images numériques mises en ligne).
Le seul reproche que je fais à cette sanguine est sa couleur un peu violacée. Peut être simplement, n'y suis-je pas habitué ? Je commence à m'y faire. Le côté vieillot, désuet, de la couleur, commence à exercer son charme quand je regarde ce dessin.
Finalement, ce voyage à Rome aura été un déclic. De retour de Rome, je ne dessine plus comme avant mon départ. J'ai décidé de faire une série de dessins autour de cette fontaine des quatre fleuves de la place Navona, sculptée par le Bernin. Le premier dessin de l'article est le dernier réalisé. D'autres suivront dans la volonté d'épuiser le sujet...